L’intelligence artificielle ne se contente plus d’assister les créateurs : elle redéfinit la manière dont les marques dialoguent, vendent et se racontent. Cette semaine, plusieurs annonces majeures de Google à Mattel en passant par Anthropic montrent que la frontière entre technologie, créativité et expérience humaine devient plus poreuse que jamais.

Google pousse l’entreprise dans l’ère des “agents IA”

Google vient de dévoiler Gemini Enterprise, une plateforme unifiée où les entreprises peuvent créer leurs propres agents IA sans coder. Ces “agents” peuvent conseiller, informer ou même vendre, tout en s’adaptant à la personnalité d’une marque.

Concrètement, cela ouvre la porte à des assistants virtuels de marque, capables de parler avec les clients au ton juste, d’animer une communauté, ou de répondre à des besoins précis sans passer par un service client classique.

Pour les agences comme Kar’Ma, c’est une opportunité de taille : développer des “agents de marque” à la fois utiles et émotionnellement cohérents une nouvelle discipline où stratégie, écriture et expérience utilisateur se rencontrent.

Mattel x OpenAI : la créativité passe à la vitesse lumière

Autre annonce marquante : Mattel collabore avec OpenAI autour de Sora 2, un outil capable de transformer une idée, un croquis ou un script en vidéo complète avec voix et effets sonores.

Imaginez un teaser de marque produit en 24 heures à partir d’un simple brief. Pour les créateurs et communicants, cela change tout : le temps de test, de présentation et de prototypage fond comme neige au soleil.

Mais attention : la rapidité n’est rien sans sens. Le défi sera de garder une intention créative forte, de faire de ces outils des catalyseurs d’idées plutôt que des raccourcis visuels.

L’IA sort des écrans et s’invite dans le réel

Fait étonnant : certaines marques IA quittent le digital pour créer des expériences tangibles. Anthropic, par exemple, a ouvert un café pop-up dédié à son IA Claude, pour permettre au public de la rencontrer, littéralement.

Ce type d’initiative rappelle que l’IA n’est pas qu’un outil invisible, mais un sujet de société, une expérience sensorielle. Les agences pourraient s’en inspirer : pourquoi ne pas imaginer des pop-ups ou ateliers immersifs pour rendre la technologie plus humaine, plus émotionnelle ?

L’hyper-personnalisation, mais avec consentement

Longtemps critiquée pour son côté intrusif, la personnalisation publicitaire change de visage. Place désormais à la “zero-party data” : les données que l’utilisateur choisit volontairement de partager (préférences, centres d’intérêt…).

C’est une bascule culturelle. On ne devine plus ce que veut le client, on lui demande.
Pour les marques, cela signifie des campagnes plus fines, plus respectueuses, mais aussi plus engageantes. Et pour les agences, un terrain fertile pour réinventer la relation entre data et émotion.

Quand le SEO devient “GEO” : la bataille de la visibilité dans les moteurs IA

Une nouvelle discipline émerge : la Generative Engine Optimization (GEO).
L’idée ? Optimiser le contenu pour qu’il soit cité dans les réponses de ChatGPT, Gemini ou Claude, pas seulement dans Google.

C’est une révolution silencieuse : la visibilité ne dépendra plus uniquement du référencement classique, mais de la crédibilité et de la pertinence contextuelle d’une marque.
Les premières agences à investir ce terrain auront un net avantage : être “présentes” là où les utilisateurs posent désormais leurs vraies questions.

Et demain ? Les agents qui achètent à notre place

Dernier signe de cette transformation : l’arrivée des agents shoppers autonomes. Ces IA choisissent et achètent des produits selon vos goûts, vos valeurs et votre budget.

Ce n’est plus la marque qui parle au consommateur, mais l’agent du consommateur qui parle à celui de la marque.
Autrement dit, la publicité devient conversation entre IA. Un futur qui change complètement la notion de point de contact, et qui exige une nouvelle forme de storytelling pensée non plus pour plaire à l’œil humain seulement, mais pour convaincre l’intelligence artificielle médiatrice.

Kar’Ma : pour une créativité augmentée, pas automatisée

Nous croyons que l’IA ne remplace pas la créativité : elle l’élève.
Elle nous aide à créer plus vite, mais surtout à créer mieux.
Notre vision : une communication augmentée par l’intelligence artificielle, nourrie par l’intelligence humaine. Des campagnes sincères, inspirantes et engageantes.