Déterminée, curieuse et animée par une profonde envie d’aider, elle a transformé un burn-out en tremplin vers une liberté professionnelle assumée.
Après plusieurs années passées en cabinet d’expertise comptable, puis comme directrice financière au sein d’une TPE spécialisée dans le conseil aux collectivités locales, Clémence crée Facili’DAF en 2023. Une structure à son image : pragmatique, bienveillante et tournée vers la pédagogie.
« Ce qui me passionne, ce n’est pas la finance en soi, mais le fait de donner aux dirigeants les outils pour comprendre et piloter leur argent », confie-t-elle.
Le tournant se produit en 2022. Une période d’épuisement professionnel, qu’elle qualifie sans détour de « burn-out », la pousse à repenser sa trajectoire. De cette pause forcée naît une conviction : accompagner autrement, avec une approche accessible, concrète et dédramatisée de la gestion financière.
Soutenue par une mère cheffe d’entreprise qui lui a transmis le goût de l’indépendance, Clémence assume désormais sa voix et sa place dans un milieu encore très masculin.
« J’ai souvent dû prouver mes compétences face à des hommes persuadés de valoir plus. Mais cette expérience m’a appris à m’imposer avec calme et légitimité. »
Réservée de nature, Clémence voit dans l’entrepreneuriat une formidable école de confiance en soi.
« Ma plus grande réussite, c’est d’avoir dépassé ma timidité pour aller à la rencontre des autres. Le réseau m’a ouvert plus de portes que je ne l’aurais imaginé. »
Aujourd’hui, elle met cette expertise en action en animant des ateliers sur la gestion de l’argent et la pédagogie financière — notamment dans des espaces de coworking — pour aider les entrepreneurs à mieux comprendre leurs chiffres et à lever leurs blocages liés à la finance.
Une démarche qui s’inscrit dans la continuité de sa mission : rendre la finance moins intimidante, plus concrète et plus accessible.
Clémence croit fermement que l’avenir de la finance passera par la vulgarisation et l’accompagnement humain, appuyés par les outils d’intelligence artificielle.
À court terme, elle ambitionne de viabiliser et structurer son activité. À long terme, elle rêve de développer sa marque à l’échelle nationale, sans jamais perdre de vue sa mission première : rendre la gestion financière accessible à tous.
Maman de Théophane et épouse de Christopher, elle revendique une organisation souple mais cadrée, alternant temps « ON » et « OFF ». Pour se ressourcer, Clémence retrouve son calme dans la couture, la cuisine et le plaisir des bons repas, symboles d’un art de vivre aussi rigoureux que gourmand.
Loin des clichés, Clémence prouve qu’il n’y a pas d’âge pour se lancer — ni besoin d’attendre la fameuse crise de la quarantaine.
« Je suis jeune, et c’est justement parce que je le suis que j’ai osé. »
Une audace tranquille, mais contagieuse, qui illustre à merveille l’esprit du magazine : celui de celles et ceux qui transforment les obstacles en opportunités, les chiffres en histoires, et les ambitions en réalités.
